ROAD TRIP | Comment bien choisir son van ?
En pleine préparation d’un road-trip en Nouvelle-Zélande ?
Voici des réponses claires et précises sur le choix de votre futur van.
Sans même lire l’article, vous aurez ce qui est (pour moi) le van idéal pour parcourir la Nouvelle-Zélande.
Le voici :
- Des papiers en règle,
- Un véhicule essence,
- Certifié Self contained,
- Réhaussé,
- Avec moins de 260 000 km,
- D’aspect le plus neutre possible,
- Des preuves d’entretien fournies,
- Et, esthétiquement correct.
Maintenant, si vous voulez connaître le « pourquoi » de tous ces points, je vous invite à lire ce qui suit.
Le minimum légal à demander : WOF, Régo, etc…
- Assurez-vous que le WOF soit à jour. C’est le contrôle technique du véhicule. Lisez le rapport de ce WOF pour vérifier que tout est en ordre sur le van. Le WOF coûte entre 40$ et 100$ NZ en fonction du véhicule et du garage. Il doit être en cours de validité au moment de la vente.
p - La « Régo » ou Registration, c’est ce qu’on pourrait considérer comme la carte grise du véhicule. Elle se renouvelle pour 3, 6 ou 12 mois dans les bureaux de poste. Au moment de l’achat, elle doit être également en cours de validité.Vous pouvez payer son renouvellement 1 mois avant son expiration.
p - Vérifiez bien également que la personne qui vous vende le véhicule soit bien le propriétaire de ce dernier.
p - Enfin, demandez la plaque d’immatriculation, allez jeter un œil sur les sites CarJam ou MotorWeb. Cela vous donner plus d’informations sur le passé du véhicule. Vous pourrez avoir accès à l’historique du van (payant).
Essence ou Diesel ?
La réponse est sans appel ! Essence !
La première raison, et peut-être la plus importante, est que les véhicules essences polluent moins que les véhicules diesels.
Sans vouloir rentrer dans les détails, je pense que vous connaissez tous les particules fines. Cette raison seule devrait suffire à vous convaincre. Mais je sais que pour certains la question écologique passe bien après la question du porte-monnaie. Alors je continue !
Justement question porte-monnaie, si vous pensez faire des économies durant votre voyage avec un van diesel, vous vous trompez peut-être. Certes le coût à la pompe est moins élevé. Mais sachez que vous devrez payer une taxe tous les 1 000 litres de Diesel. Cette taxe, c’est le RUC. Au final, les deux carburants se valent à la pompe.
Mais le coût d’entretien est plus élevé sur les diesels.
Les pièces, telles que la batterie ou l’alternateur, s’usent plus rapidement et les entretiens courants, comme les vidanges, sont plus chers.
Pourquoi réhaussé ?
Pour votre confort évidemment !
Tout le monde le sait, en Nouvelle-Zélande il pleut souvent. Et notre expérience ne nous a pas prouvée le contraire…
Si vous devez passer des journées entières à deux à l’abris dans votre van en attendant que le soleil se pointe, il va falloir que ce van soit accueillant… Croyez-moi, à deux dans un environnement confiné avec la contrainte de faire la cuisine dehors, le coffre ouvert avec le vent et la pluie, demande du courage !
Certains s’y accommodent très bien et c’est tant mieux ! Mais posez-vous bien la question avant de faire votre choix. C’est tout votre road trip en Nouvelle-Zélande qui en dépend !
Self-contained fortement recommandé en Nouvelle-Zélande
Sans conteste le point le plus important à prendre en compte.
Qu’est-ce qu’un self-contained ? Par définition, un Self-Contained est un véhicule autonome. C’est à dire des toilettes chimiques et un circuit fermé d’eau.
Ce n’est pas forcement un camping-car !!
N’importe quel véhicule peut être certifiés self-contained.
Depuis quelques années en Nouvelle-Zélande, la loi se durcit pour les voyageurs et la grande majorité des spots gratuits du pays est devenu interdite d’accès aux véhicules qui ne sont pas Self-Contained.
En fait, si vous choisissez d’acheter un véhicule non self-contained, vous vous retrouverez à dormir dans de coins de parkings autorisés ou à payer des camps du DOC.
Et c’est le budget de votre voyage qui va en prendre un coup.
Un peu de mathématiques :
Vous restez 1 an et voyagez à 2. Faute de spots, vous dormez 1 nuit sur 3 dans des camps payants. Soit 120 nuits à 10$/pers (pour des camps basiques sans douche évidemment).
120 x 10 x 2 = 2 400$ !
L’addition est de 2 400$, rien qu’en campement !
Vous pouvez toujours essayer de frauder en dormant sur un camp réservé aux véhicules self-contained… Au risque de s’acquitter d’une amende de 200$… La police (et les voisins) sont aux aguets ! On déconseille.
Ne vaut-il pas mieux acheter un van plus cher et Self-Contained ?
Tout en sachant que vous le revendrez et récupérerez une bonne partie du prix d’achat ?!
Pourquoi moins de 260 000 km ?
Non non, ce n’est pas mon numéro fétiche ou quelque chose du genre. C’est bel et bien un kilométrage au dessus duquel je déconseille d’acheter un van en Nouvelle-Zélande.
Ce n’est même pas une question d’usure du moteur ou des pièces du van. On peut aussi bien trouver un van avec 150 000 km très mal entretenu où tout est à refaire qu’un van avec 350 000 km au compteur, complètement refait à neuf et parfait pour un road trip sans soucis.
Alors pourquoi ce chiffre ?
Et bien je conseille ça pour la revente de votre van. Qu’on le veuille ou non, même le plus propre des vans va décôter quand il passera les 300 000 km. C’est comme ça !
C’est pour cela qu’au moment de l’achat, il faut penser à la revente. Si vous l’acheter à 260 000 km, vous aurez largement de quoi rouler sans vous soucier de passer la barre psychologique des 300 000 km. Au pire, vous le revendrez avec 280 000 km et le prochain propriétaire pourra lui aussi se projeter plus facilement sur sa revente.
Le plus neutre possile
Ce qui peut passer pour un détail est en fait ultra important si vous souhaitez retrouver votre argent à la fin de votre road trip en Nouvelle-Zélande.
OK, vous adorez les chevaux et le rose et vous avez craqué sur un magnifique van rose bonbon avec des stickers de poney sur les portières. Vous avez trouvé votre perle rare !
Mais croyez-vous qu’il sera facile à revendre ? Il faut se mettre à la place du futur acheteur. Un van blanc et sans fioriture se vendra toujours plus facilement et donc à un meilleur prix qu’un van orange avec des rayures jaunes.
Des preuves d’entretien
Ce point est évident pour tout le monde mais je préfère le répéter quand même.
Assurez-vous de mettre toutes les chances de votre côté dès le départ. Vérifiez que les vidanges sont faites régulièrement, que les pièces d’usures sont en bon état (pneus, freins, etc…).
Demandez des factures.
Au moindre doute, et si le van vous plait vraiment, n’hésitez pas à aller faire un check complet chez un garagiste avant l’achat. Pour 50 $ vous aurez l’avis d’un professionnel et vous serez fixés sur l’état du van.
Esthétiquement propre
L’aspect général du van en dit long sur le soin que les anciens propriétaires lui ont apporté.
Dites-vous bien une chose : Si les anciens propriétaires ont eu la flemme de passer la balayette à l’intérieur, de laver les vitres et de lui passer un coup de kartcher, imaginez l’état mécanique du van !
Bref, sans vouloir être maniaque, il faut y penser.
Côté mécanique
Pour la mécanique, je vous invite à lire les 12 points de contrôle à faire avant d’acheter votre van.
Bonne route au pays des Kiwis !
Mailys
Bonjour Tom, merci pour votre article. Avez-vous des entreprises de location à conseiller (20 jours de location à peu près). Nous souhaiterions louer un van self-contained. Merci par avance pour votre réponse !